28 March 2008 Palais des Nations, ROOM XXV Explaining the capital flow paradox
The presentation aims to provide explanations for the capital flow paradox, examining factors both in the international environment for development (the United States current account deficit, growth and productivity dynamics in some large developing countries, commodity price developments, and changed behaviour of international investors) and in national macroeconomic and financial policies (shifts in monetary strategies, foreign borrowing, exchange-rate management, reserve accumulation in middle-income countries, and reduced official borrowing of low-income countries). It will analyse the relative importance of national and international factors in explaining changes in different groups of countries. With regard to official flows, it will highlight the fact that multilateral financing has not contributed to net financing of developing countries over many years, as net transfers at the IBRD and IMF have been negative and developing countries are increasingly shying away from borrowing from these sources on account of cumbersome conditionalities and other factors.
Expliquer le paradoxe des flux de capitaux
Le cours a pour objet d’expliquer le paradoxe des flux de capitaux, en examinant les facteurs liés à l’environnement international pour le développement (déficit du compte courant des États Unis, dynamique de croissance et de productivité dans certains grands pays en développement, évolution des cours des produits de base et changements de comportement des investisseurs internationaux) et ceux liés aux politiques macroéconomiques et financières nationales (évolution des stratégies monétaires, emprunts contractés à l’étranger, gestion du taux de change, accumulation de réserves dans les pays à revenu intermédiaire et réduction des emprunts officiels dans les pays à faible revenu). Il s’agira d’analyser l’importance relative des facteurs nationaux et internationaux pour expliquer l’évolution de la situation dans les différents groupes des pays. S’agissant des flux de capitaux publics, on s’attachera à montrer que le financement multilatéral ne contribue plus depuis longtemps au financement net des pays en développement, étant donné que les transferts nets de la BIRD et du FMI sont négatifs et que les pays en développement rechignent de plus en plus à emprunter auprès de ces institutions en raison des conditions draconiennes qu’elles imposent et d’autres facteurs.
Delivered by: Division on Globalization and Development Strategies